Au cirque d’hiver vers quatre, cinq ans, j’ai vu les clowns…
Voir des adultes complètement hors norme, par leurs vêtements, leurs façons d’agir décalées sur scène, c’était rassurant pour moi !
-Dix ans plus tard sur la piazza ou Beaubourg si vous préférez, j’ai vu des saltimbanques faire des numéros avec une facilité déconcertante, voici que l’envie de jouer se met en place tranquillement.
Cependant mon premier métier a été la sérigraphie, pendant huit ans j’ai exercé ce magnifique métier…
Bon il est temps de se lancer… d’accord..!
On commence par le théâtre, et des cours d’acteur, c’était au : « Chocolat théâtre » sur Marseille, tout les lundis soir c’étaient les improvisations, avec un public en entrée payante.
Durant deux ans j’affirmais mon style en comédie.
Le corps dans cet art est très important, alors direction Paris plus précisément Boulogne-Billancourt chez M.M.Decroux pour l’apprentissage du mime.
Le clown ensuite chez des anciens élèves de M.J.Lecoq au Samovar, une école de clown.
Après, des numéros en duo ou en trio en salle …voici la création d’un numéro solo de huit minutes.
Puis je travaille en art de rue (festival) et de saison en saison le personnage s’est affiné, le temps du spectacle s’est allongé aussi en parallèle je créé avec un technicien lumière une conduite, qui m’entraine aux festivals internationaux de Tergnier, de vannes, Charleville-Mézières…
Lino de festival en festival a gagné des prix et aussi le cœur du public.
Prix du jury sur le festival de Granville.
Prix du public sur le festival Bastid’art.
Mes spectacles se composent d’une écriture solide et également d’une part d’improvisation, je pars d’un point A pour aller au point B, mais alors comment je vais y arriver.. ?
L’expérience de jouer en clown est un moment qui se vit au présent.
Ps : tout ce travail nécessite une révision et un entretien régulier…Je m’explique, je continue mes recherches artistiques auprès d’organisme tel que le cnac, cnd, cnar, sinon des stages auprès de compagnies privées…